À la Fabrique, on a l'art tatoué sur les murs. Une quinzaine d'artistes sont représentés en tout temps, vous pourrez entrer dans leur monde en admirant leur art.
À la Fabrique, on a l'art tatoué sur les murs. Une quinzaine d'artistes sont représentés en tout temps, vous pourrez entrer dans leur monde en admirant leur art.
Peintre-collagiste québécoise cumulant près de 20 ans de pratique artistique, Adèle Blais exploite une technique de création unique et qui lui est propre, utilisant principalement l’acrylique et divers matériaux de collage. Représentant majoritairement des personnages féminins, Blais concentre sa démarche sur les enjeux de l’égalité des genres et veut réhabiliter la contribution des femmes dans l’Histoire en faisant connaître des parcours méconnus.
Depuis ses débuts, sa production a fait l’objet de plusieurs projets et publications, et la majorité de ses œuvres figurent aujourd’hui au sein de collections privées. Son travail a aussi été présenté lors de nombreuses expositions individuelles et collectives et son approche picturale fait partie des suggestions du service national du RÉCIT du Domaine des arts (Ministère de l'Éducation).
Sa production a été exposée, entre autres, à Hong Kong, Londres, Stockholm, New York, San Francisco, Miami, La Nouvelle-Orléans, Houston, Toronto, Montréal et Sherbrooke.
Gaëlle Roy est âgée de dix ans, elle est curieuse, pleine d’énergie et de projets. Ses intérêts sont les chats, les loups, les sciences comme l’astronomie, la biologie, la botanique et la mycologie. Elle adore aussi la littérature en tout genre. Elle se trouve chanceuse d’avoir l’espace-temps de lire au minimum trois heures par jour. Elle adore créer et illustrée ses propres histoires.
Plus tard, elle aimerait vivre dans un environnement dans lequel il y a beaucoup de loups. Elle aimerait vivre en forêt, car elle abrite plus de la moitié des espèces terrestres d'animaux, de plantes et d'insectes de la planète. Elle aimerait devenir mycologue, ce règne des vivants l’intrigue beaucoup. Elle aimerait aussi prendre soins d’un million de chats !
Gaëlle fait l’école à la maison depuis qu’elle a cinq ans. Ce type d’éducation remplit son quotidien d’activités inspirantes. C’est donc pourquoi les œuvres de Gaëlle racontent un quotidien d’apprentissage ou l’imagination, la création et l’émerveillement s’entremêlent à son essence. Elle décrit son genre artistique parfois sombre, magique et inspiré du jeu Donjon et Dragon. Elle adore l’univers de type <geek>.
Gaëlle est convaincue que chaque enfant possède la capacité naturelle de créer. Cette fibre innée de créativité, Gaëlle est fière de vous la partager au travers ses œuvres.
Éric Chouteau-Tissier a étudié en cinéma d’animation à l’université Concordia et a travaillé comme animateur et illustrateurs pour différents studios de Montréal. Par soif de liberté, il prend le pseudonyme « Sans Cravate » et part s’installer en Estrie pour y travailler comme illustrateur et designer graphiste pour des clients canadiens autant qu’européens. Avec un style bien à lui, il épure les formes pour leur conférer dynamisme et simplicité, puis leur ajoute juste ce qu’il faut de détails originaux pour qu’une forte personnalité empreinte de fantaisie s’en dégage. On lui doit, entre autres, l’animation de la capsule La Chasse-Galerie à Télé-Québec, le visuel de la populaire collection de savons de la Savonnerie des Diligences, ainsi que les emballages des produits de la Microbrasserie des Cantons.
Au fil des collaborations qui durent depuis près de 15 ans, Eric est devenu bien plus qu’un collaborateur: un complice, un ami, un frère. Il a l’intelligence du média, il réussit chaque fois le pari de marier l’art au produit de consommation, tout en créant un visuel absolument distinct. Au fil des ans, c’est plus de 200 visuels qui ont été créés par Eric pour la Savonnerie des Diligences, le Refuge, café de montagne, et maintenant, la Fabrique! Longue vie!
Marsi se voit comme un amant de la nature et des sciences qui la décrivent. Tout l’intrigue et s’il pouvait vivre dans un musée d’histoire naturelle ou une vaste bibliothèque, il en serait ravi. Mais, attention, ceci ne se ferait jamais sans sa muse, Venise, ses chihuahuas et ses chats.
Sa formation en design graphique l’a amené à œuvrer à fond dans de petites et grandes entreprises d’illustration et de film d'animation pour ensuite réaliser qu’il lui était essentiel de créer ses propres oeuvres. C’est d’ailleurs aux Éditions de la Pastèque, Glénat Québec, Québec Amérique et Chauve-Souris qu’on peut y trouver ses publications. Dessiner, pour Marsi, c’est comme respirer, son temps se mesure à coups de crayon.
Marsi, Venise, Marie-Eve, la Savonnerie, une histoire d’amour qui dure depuis longtemps. Ça a débuté par du savon à la cannelle vendu par Venise et Marsi en expo, des savons Miam Miam sur mesure en 2011 qui ont inspiré à Marie-Eve le projet des légendes, puis nombreuses ont été les collaborations... Des illustrations d’animaux marins pour les salles de bain du nouveau bâtiment à Austin jusqu’à la création de nouveaux monstres marins pour le Refuge, la réédition des savons Miam Miam en rappel en 2017.
Desjardins met en lumière la fusion de la vie sédentaire (l'arbre) et l'aventure (bateaux et ponts). Elle utilise la métaphore de l’arbre, qui par nécessité se transforme à travers les âges. Le travail met l'accent sur l'accumulation de cicatrices, de fossiles et de souvenirs à travers le passage du temps et l'omniprésence de la nature. Son approche repose à la fois sur la récupération du bois flotté et sur une vision lyrique du passage du temps.
Desjardins est une nomade... et pour trouver les matériaux qu'elle utilise, elle traverse le monde en train, en moto, en campeur ou en voilier. Elle et sa famille parcourent les plages du monde entier à la recherche d'épaves et de trésors échoués. Elle construit ses œuvres à partir des débris de ponts et de bateaux, juxtaposant des images poétiques sur ces structures récupérées.
Son travail peut être vu comme une allégorie de la vie d'un arbre, lui donnant un hommage unique. Le travail de Desjardins fait partie de collections privées et de musées. Depuis 15 ans, résidences, expositions solos et événements artistiques nationaux et internationaux se succèdent.
Une grande histoire d’amitié lie la famille Desjardins-Dagenais et Hébert-Lejour. Une vente de cadres, un voyage en camper, Bali, le Mexique, Bolton-Est, Eastman, les spa, la vie, quoi.
Jacinthe Roy est artiste-peintre autodidacte, elle réside et œuvre à Bolton-Est. Elle est formée en art visuel par des professeurs chevronnés, dont Renée Noreau et Caroline Archambault. Depuis plus de 20 ans, elle a participé à plus de 1 000 heures d’ateliers créatifs avec plusieurs professeurs reconnus dont Samir Kashami. À plusieurs reprises, elle a exposé ses œuvres en galerie et participé à des symposiums.
Elle enseigne depuis 14 ans des ateliers d’expression visuelle. Elle fournit les outils nécessaires pour franchir les portes de l’abstraction. Explorer sa créativité c’est revenir à la source de son énergie.
Osez... Jacinthe vous accueillera!
Piquée de curiosité très jeune par les arts, Karine Bernier a véritablement trouvé sa voix lorsqu’elle a étudié les arts visuels et le graphisme au Cégep de Sherbrooke. Avec un bagage d’expérience de 17 ans en design graphique et en illustration, elle compte plusieurs cordes à son arc. Ses projets sont teintés par sa passion pour l’illustration, la typographie, la couleur et le mouvement. Inspirée par tout ce qui touche de près ou de loin à l’art, son approche est surtout marquée par la fusion du design graphique et de l’illustration. Son parcours professionnel l’a amenée à utiliser plusieurs techniques, du bon vieux crayon de plomb à la tablette graphique, qui forment un tout à la fois riche en texture et en couleurs vibrantes.
Ses illustrations ont une composition simple qui accorde une place importante à la typographie. En effet, chaque œuvre se veut l’aboutissement d’une réflexion artistique déclenchée par un son ou une phrase. À titre de travailleuse autonome, Karine utilise ses talents à des fins commerciales pour différents clients au Canada.
Après avoir étudié en photographie à Paris, je décide de me spécialiser dans la photographie monochrome, en noir et blanc et en bleu et blanc avec le cyanotype. La photographie monochrome a ce don d’aller à l’essentiel. À mes débuts, je développais mes films et je faisais mes tirages. Avec l’évolution de l’argentique vers le numérique, j’avais perdu cette démarche. Grâce à la technique du cyanotype, je l’ai retrouvée avec un processus simplifié et éco-responsable. Le cyanotype est un ancien procédé photographique, dont la recette n’a pas changé depuis 1842. La technique donne des images uniques et authentiques où tout est fait à la main. Son bleu de Prusse apporte quelque chose de doux, calme et apaisant. Mon travail est de mettre en lumière la nature. Je souhaite montrer sa beauté et sa délicatesse. Le message est de prendre le temps de l’admirer et de sensibiliser le public à la préservation et au respect de celle-ci. Nous faisons partie d’un écosystème qu’il faut garder en vie pour notre équilibre sur notre planète bleue. Ma série se nomment « Gaïa in Blue », en hommage à la déesse de la mythologie grecque personnifiant la Terre.
Daniel Galarneau, connu sous le nom d’artiste DAG ou encore « le Semeur de douceurs », est un peintre émergent originaire de Mascouche, au Québec. Dès son jeune âge, il développe une passion pour le dessin et les arts visuels, qui touchent profondément tous ses sens.
Bien qu’attiré par l’art, Daniel suit d’abord une carrière en ingénierie et occupe un poste de gestionnaire municipal pendant près de 30 ans. Ce n’est qu’en 2022 qu’il décide de se consacrer davantage à sa vocation artistique. Artiste autodidacte, il commence par la peinture acrylique, inspiré par deux amies artistes.
Plus tard, il se tourne vers l’art numérique, où il donne vie à son imaginaire à travers des œuvres imprimées sur toile. Guidé par l’intuition du moment, DAG s’efforce de traduire la beauté, la bonté et la fragilité humaines dans chacune de ses créations. Il se positionne comme un semeur de douceur, offrant des œuvres et des cartes de souhaits qui touchent les cœurs. Ses créations sont disponibles en ligne, reflétant son désir de rendre l’art accessible et porteur de bienveillance.
J’ai toujours été subjuguée par la magie de la nature. Pour moi à ce jour aucune invention de l’homme ne se compare à une fleur, une goutte d’eau ou une plume. Je crois que ce qui nous rapproche le plus près de cette magie, c’est l’art. J’ai passé les 30 premières années de ma vie active à enseigner la danse; la magie passait par les corps. Tout ce temps en parallèle je créais aussi avec du textile, je confectionnais les costumes des élèves avec ce que j’avais sous la main.
Dans l’univers tout se transforme; j’ai changé ma façon de m’exprimer pour déployer mes ailes avec la couture. C’est à l’image de l’arbre qui transforme le co2 en oxygène et de la chenille qui se transforme en papillon que je recueille des tissus considérés en fin de vie pour les relier entre eux par un fil de passion. J’adore mettre ma créativité et la couture au service de la nature.
Annie a cousu nos housses de couettes, nos rideaux à partir de tissu recyclé et elle fait partie de l’inspiration du projet de la Fabrique!
Née dans le quartier Saint-Léonard à Montréal en 1961, je suis l’aînée d’une famille de trois enfants. J’ai grandi dans un environnement préconisant l’éducation, la culture, les arts et l’amour de la langue française. Issue d’une lignée d’enseignants, parents et grands-parents, j’ai suivi ce chemin. Diplômée en arts plastiques en 1980, bachelière en histoire de l’art en 1984, puis en pédagogie en 1986, j’ai poursuivi une carrière d’enseignante. J’ai mis au monde cinq merveilleux enfants et ai vécu à l’étranger, plus précisément en Allemagne, de 1993 à 1996.
Une fois mes oisillons sortis du nid familial, l’heure de la retraite sonne et, en 2019, je commence à offrir des ateliers créatifs qui seront mis sur pause lors de la pandémie. En 2022, je quitte la Rive-Sud de Montréal pour les Cantons de l’Est où j’ai trouvé un environnement et un espace propices à la création. Comme j’aime partager, j’anime à l’occasion des ateliers d’art au sein de ma communauté. Des commandes de tableaux personnalisés me sont demandées, souvent accompagnés d’un poème honorant la personne à qui s’adresse l’œuvre picturale. En offrant ce genre de projet créatif, j’avoue y ressentir une grande satisfaction.
Ma pratique artistique est nourrie par les enseignements philosophiques que m’insuffle le génie du monde naturel et ceux que je distille de l’intelligence sensible des êtres vivants.
L’aventure humaine est multidimensionnelle et forcément chaotique. J’explore ce chaos réductible et expansible à souhait et l’appréhende avec la géométrie du cercle et la peinture acrylique sur toile. J’étudie l’espace que nous habitons entre philosophie et matière, silence et expression, discipline et laisser-aller, dynamisme et réconfort, individuation et collectivisation. J’entrevois que tout coexiste avec le bon timing.
Aujourd’hui, je récupère et transforme les imprimés haute résolution de mes peintures acryliques sur toile. Je reprends ma trajectoire d’artiste, toujours avec un souci environnemental, et parce que mon imaginaire s’emporte, notamment quand je lui offre les mots TENIR BON. Achève ta propre forme, ne crains jamais de te perdre, deviens impeccable autant que tu le peux ! Note : Quand on me l’a demandé, j’ai initié des ateliers de créativité en toutes sortes de circonstances et à différents groupes d’âge ou d’intérêt. Sortir de la solitude de mon atelier pour rencontrer l’autre et réfléchir sur notre existence, sur l’extraordinaire fait d’être en vie malgré tout, fait partie d’une créativité que je chéris encore à ce jour.
Tout a commencé en 2021, alors que je partais pendant des heures à photographier toutes sortes de textures, de couleurs et de formes sur des mousses végétales, des champignons, des feuilles, des insectes, des fleurs et tout ce qui pouvait m’entourer. Le soir, je donnais rendez-vous à ma famille pour partager et admirer la beauté des photos de la nature à travers mon regard.
C’est ainsi qu’a fleuri en moi la passion de la proxiphotographie. Depuis ce temps, je travaille sur ce projet en étant toujours et encore plus inspirée par la Nature.
Depuis toujours touche-à-tout et créatif, ingénieux et entrepreneur, il a devancé son “projet de retraite”, l’ébénisterie, au détour d’un accident de travail - la vie l’a forcé à arrêter. Après avoir passé 20 ans à sillonner les routes de l’Amérique du Nord dans le domaine des
serres et de l’acier structural, il se dépose avec sa douce dans des projets de grandeur qui sentent bon. Vous l’aurez deviné, Stéphane Hébert est l’amoureux de Marie-Eve Lejour!
Stéphane et Marie-Eve ont collaboré depuis plus de dix ans à plusieurs projets liés à la Savonnerie (kiosques, boutiques, aménagements) et au Refuge, café de montagne. Ce sont eux les instigateurs de La Fabrique, hébergement, art et nature. En plus de faire tous les aménagements, Stéphane s’est retrouvé à fabriquer les lits... Vous pourriez même en commander un!
Il adore les documentaires et est curieux de tout ce qui concerne l’histoire, la civilisation et les mystères non résolus. Bien qu’il adore travailler le bois de jour et écouter des capsules d’ébénisterie de soir pour relaxer (il aime voir les autres travailler!), il a également la passion des voyages au chaud, et rêve de passer ses hivers dans le Sud. Qui sait, peut-être qu’un jour le projet de La Fabrique le lui permettra!
Amoureux et complices depuis maintenant 50 ans, le coeur plus jeune que jamais, Carmen et Gérald ont la passion du bois de grange depuis toujours, de la récupération et adorent mettre au monde de nouvelles créations à partir de matériaux qui ont de l’âme et une histoire.
Ce qui les passionne, c’est de créer du beau et de rencontrer les humains derrière les projets. Ils ont fait partie intégrante du projet de la Fabrique dès le départ, depuis un miroir acheté sur Marketplace (celui dans la chambre noire!) et c’est grâce à eux si nous sommes si bien meublés! Ils ont fait les tables de chevet, les commodes des deux plus grandes chambres, les miroirs, les supports à vêtements, le bahut de la machine à café, la bibliothèque, les petites tables d’appoint, le meuble de salle de bains.
Nous sommes très reconnaissants de les avoir rencontrés et nous sommes faits des amis! Parlez-leur de votre projet, et vous verrez les lumières dans leurs yeux!
Touche-à-tout, bricoleuse, gosseuse, grande rêveuse, Nicole ou Tico met de la magie partout où elle passe, du perlinpinpin! Elle adore tout ce qui est organique, les arbres, les champignons, les roches sont ses amis.
Que ce soit la couture, le crochet, le dessin ou la linogravure, aucun médium ne lui résiste. Elle trouve de la poésie dans toutes les occasions avec un amour débordant pour les costumes d’Halloween originaux, elle étonne ou détonne par sa créativité qui déborde largement le cadre. C’est une femme généreuse que Marie-Eve cherche à garder dans son écosystème, tant sa bonne humeur est contagieuse!
Autrefois boutiquière à Bromont, elle a collaboré avec la Savonnerie, et la voilà maintenant une des artisanes de la Fabrique. Notre petit doigt nous dit qu’elle n’a pas fini de nous étonner!
Marie-Eve Lejour
Marie-Eve Lejour est connue et reconnue comme fondatrice de la Savonnerie des Diligences, il y a près de 20 ans déjà. Formée en études françaises (UdeM 1998) et gestion des affaires (HEC), elle affirme que sa meilleure école, c’est son entreprise. On la dit inspirante, créative, novatrice, et profondément humaine. Après avoir mis la créativité au service de son entreprise pendant plusieurs années, elle a ensuite mis sa vision innovante au service de ses employées pour créer un mode de gestion axé sur les talents, le plein exercice du potentiel et même les grands rêves de vie. Elle a transféré la Savonnerie des Diligences à Anne Bastide en mai 2024 après 18 ans aux commandes. Marie-Eve veut avoir plus d’impact et de rayonnement. Elle se met au service d’autres entrepreneurs en tant qu’accompagnatrice stratégique, un rôle qu’elle tient déjà de manière informelle depuis plusieurs années comme mentor auprès de diverses entreprises. Elle est reconnue dans le milieu de l’entrepreneuriat québécois comme une « créatrice de richesse » dans la collectivité, instigatrice de plusieurs initiatives de co-création, notamment les soirées Open mic et Open mic entrepreneurs, tout l’automne 2024, au QG entrepreneuriat de Sherbrooke. En décembre 2024, elle ouvre avec son conjoint La Fabrique, hébergement, art et culture, à même l’ancienne usine de la Savonnerie des Diligences.
Peintre-collagiste québécoise cumulant près de 20 ans de pratique artistique, Adèle Blais exploite une technique de création unique et qui lui est propre, utilisant principalement l’acrylique et divers matériaux de collage. Représentant majoritairement des personnages féminins, Blais concentre sa démarche sur les enjeux de l’égalité des genres et veut réhabiliter la contribution des femmes dans l’Histoire en faisant connaître des parcours méconnus.
Depuis ses débuts, sa production a fait l’objet de plusieurs projets et publications, et la majorité de ses œuvres figurent aujourd’hui au sein de collections privées. Son travail a aussi été présenté lors de nombreuses expositions individuelles et collectives et son approche picturale fait partie des suggestions du service national du RÉCIT du Domaine des arts (Ministère de l'Éducation).
Sa production a été exposée, entre autres, à Hong Kong, Londres, Stockholm, New York, San Francisco, Miami, La Nouvelle-Orléans, Houston, Toronto, Montréal et Sherbrooke.
Gaëlle Roy est âgée de dix ans, elle est curieuse, pleine d’énergie et de projets. Ses intérêts sont les chats, les loups, les sciences comme l’astronomie, la biologie, la botanique et la mycologie. Elle adore aussi la littérature en tout genre. Elle se trouve chanceuse d’avoir l’espace-temps de lire au minimum trois heures par jour. Elle adore créer et illustrée ses propres histoires.
Plus tard, elle aimerait vivre dans un environnement dans lequel il y a beaucoup de loups. Elle aimerait vivre en forêt, car elle abrite plus de la moitié des espèces terrestres d'animaux, de plantes et d'insectes de la planète. Elle aimerait devenir mycologue, ce règne des vivants l’intrigue beaucoup. Elle aimerait aussi prendre soins d’un million de chats !
Gaëlle fait l’école à la maison depuis qu’elle a cinq ans. Ce type d’éducation remplit son quotidien d’activités inspirantes. C’est donc pourquoi les œuvres de Gaëlle racontent un quotidien d’apprentissage ou l’imagination, la création et l’émerveillement s’entremêlent à son essence. Elle décrit son genre artistique parfois sombre, magique et inspiré du jeu Donjon et Dragon. Elle adore l’univers de type <geek>.
Gaëlle est convaincue que chaque enfant possède la capacité naturelle de créer. Cette fibre innée de créativité, Gaëlle est fière de vous la partager au travers ses œuvres.
Éric Chouteau-Tissier a étudié en cinéma d’animation à l’université Concordia et a travaillé comme animateur et illustrateurs pour différents studios de Montréal. Par soif de liberté, il prend le pseudonyme « Sans Cravate » et part s’installer en Estrie pour y travailler comme illustrateur et designer graphiste pour des clients canadiens autant qu’européens. Avec un style bien à lui, il épure les formes pour leur conférer dynamisme et simplicité, puis leur ajoute juste ce qu’il faut de détails originaux pour qu’une forte personnalité empreinte de fantaisie s’en dégage. On lui doit, entre autres, l’animation de la capsule La Chasse-Galerie à Télé-Québec, le visuel de la populaire collection de savons de la Savonnerie des Diligences, ainsi que les emballages des produits de la Microbrasserie des Cantons.
Au fil des collaborations qui durent depuis près de 15 ans, Eric est devenu bien plus qu’un collaborateur: un complice, un ami, un frère. Il a l’intelligence du média, il réussit chaque fois le pari de marier l’art au produit de consommation, tout en créant un visuel absolument distinct. Au fil des ans, c’est plus de 200 visuels qui ont été créés par Eric pour la Savonnerie des Diligences, le Refuge, café de montagne, et maintenant, la Fabrique! Longue vie!
Marsi se voit comme un amant de la nature et des sciences qui la décrivent. Tout l’intrigue et s’il pouvait vivre dans un musée d’histoire naturelle ou une vaste bibliothèque, il en serait ravi. Mais, attention, ceci ne se ferait jamais sans sa muse, Venise, ses chihuahuas et ses chats.
Sa formation en design graphique l’a amené à œuvrer à fond dans de petites et grandes entreprises d’illustration et de film d'animation pour ensuite réaliser qu’il lui était essentiel de créer ses propres oeuvres. C’est d’ailleurs aux Éditions de la Pastèque, Glénat Québec, Québec Amérique et Chauve-Souris qu’on peut y trouver ses publications. Dessiner, pour Marsi, c’est comme respirer, son temps se mesure à coups de crayon.
Marsi, Venise, Marie-Eve, la Savonnerie, une histoire d’amour qui dure depuis longtemps. Ça a débuté par du savon à la cannelle vendu par Venise et Marsi en expo, des savons Miam Miam sur mesure en 2011 qui ont inspiré à Marie-Eve le projet des légendes, puis nombreuses ont été les collaborations... Des illustrations d’animaux marins pour les salles de bain du nouveau bâtiment à Austin jusqu’à la création de nouveaux monstres marins pour le Refuge, la réédition des savons Miam Miam en rappel en 2017.
Desjardins met en lumière la fusion de la vie sédentaire (l'arbre) et l'aventure (bateaux et ponts). Elle utilise la métaphore de l’arbre, qui par nécessité se transforme à travers les âges. Le travail met l'accent sur l'accumulation de cicatrices, de fossiles et de souvenirs à travers le passage du temps et l'omniprésence de la nature. Son approche repose à la fois sur la récupération du bois flotté et sur une vision lyrique du passage du temps.
Desjardins est une nomade... et pour trouver les matériaux qu'elle utilise, elle traverse le monde en train, en moto, en campeur ou en voilier. Elle et sa famille parcourent les plages du monde entier à la recherche d'épaves et de trésors échoués. Elle construit ses œuvres à partir des débris de ponts et de bateaux, juxtaposant des images poétiques sur ces structures récupérées.
Son travail peut être vu comme une allégorie de la vie d'un arbre, lui donnant un hommage unique. Le travail de Desjardins fait partie de collections privées et de musées. Depuis 15 ans, résidences, expositions solos et événements artistiques nationaux et internationaux se succèdent.
Une grande histoire d’amitié lie la famille Desjardins-Dagenais et Hébert-Lejour. Une vente de cadres, un voyage en camper, Bali, le Mexique, Bolton-Est, Eastman, les spa, la vie, quoi.
Jacinthe Roy est artiste-peintre autodidacte, elle réside et œuvre à Bolton-Est. Elle est formée en art visuel par des professeurs chevronnés, dont Renée Noreau et Caroline Archambault. Depuis plus de 20 ans, elle a participé à plus de 1 000 heures d’ateliers créatifs avec plusieurs professeurs reconnus dont Samir Kashami. À plusieurs reprises, elle a exposé ses œuvres en galerie et participé à des symposiums.
Elle enseigne depuis 14 ans des ateliers d’expression visuelle. Elle fournit les outils nécessaires pour franchir les portes de l’abstraction. Explorer sa créativité c’est revenir à la source de son énergie.
Osez... Jacinthe vous accueillera!
Piquée de curiosité très jeune par les arts, Karine Bernier a véritablement trouvé sa voix lorsqu’elle a étudié les arts visuels et le graphisme au Cégep de Sherbrooke. Avec un bagage d’expérience de 17 ans en design graphique et en illustration, elle compte plusieurs cordes à son arc. Ses projets sont teintés par sa passion pour l’illustration, la typographie, la couleur et le mouvement. Inspirée par tout ce qui touche de près ou de loin à l’art, son approche est surtout marquée par la fusion du design graphique et de l’illustration. Son parcours professionnel l’a amenée à utiliser plusieurs techniques, du bon vieux crayon de plomb à la tablette graphique, qui forment un tout à la fois riche en texture et en couleurs vibrantes.
Ses illustrations ont une composition simple qui accorde une place importante à la typographie. En effet, chaque œuvre se veut l’aboutissement d’une réflexion artistique déclenchée par un son ou une phrase. À titre de travailleuse autonome, Karine utilise ses talents à des fins commerciales pour différents clients au Canada.
Après avoir étudié en photographie à Paris, je décide de me spécialiser dans la photographie monochrome, en noir et blanc et en bleu et blanc avec le cyanotype. La photographie monochrome a ce don d’aller à l’essentiel. À mes débuts, je développais mes films et je faisais mes tirages. Avec l’évolution de l’argentique vers le numérique, j’avais perdu cette démarche. Grâce à la technique du cyanotype, je l’ai retrouvée avec un processus simplifié et éco-responsable. Le cyanotype est un ancien procédé photographique, dont la recette n’a pas changé depuis 1842. La technique donne des images uniques et authentiques où tout est fait à la main. Son bleu de Prusse apporte quelque chose de doux, calme et apaisant. Mon travail est de mettre en lumière la nature. Je souhaite montrer sa beauté et sa délicatesse. Le message est de prendre le temps de l’admirer et de sensibiliser le public à la préservation et au respect de celle-ci. Nous faisons partie d’un écosystème qu’il faut garder en vie pour notre équilibre sur notre planète bleue. Ma série se nomment « Gaïa in Blue », en hommage à la déesse de la mythologie grecque personnifiant la Terre.
Daniel Galarneau, connu sous le nom d’artiste DAG ou encore « le Semeur de douceurs », est un peintre émergent originaire de Mascouche, au Québec. Dès son jeune âge, il développe une passion pour le dessin et les arts visuels, qui touchent profondément tous ses sens.
Bien qu’attiré par l’art, Daniel suit d’abord une carrière en ingénierie et occupe un poste de gestionnaire municipal pendant près de 30 ans. Ce n’est qu’en 2022 qu’il décide de se consacrer davantage à sa vocation artistique. Artiste autodidacte, il commence par la peinture acrylique, inspiré par deux amies artistes.
Plus tard, il se tourne vers l’art numérique, où il donne vie à son imaginaire à travers des œuvres imprimées sur toile. Guidé par l’intuition du moment, DAG s’efforce de traduire la beauté, la bonté et la fragilité humaines dans chacune de ses créations. Il se positionne comme un semeur de douceur, offrant des œuvres et des cartes de souhaits qui touchent les cœurs. Ses créations sont disponibles en ligne, reflétant son désir de rendre l’art accessible et porteur de bienveillance.
J’ai toujours été subjuguée par la magie de la nature. Pour moi à ce jour aucune invention de l’homme ne se compare à une fleur, une goutte d’eau ou une plume. Je crois que ce qui nous rapproche le plus près de cette magie, c’est l’art. J’ai passé les 30 premières années de ma vie active à enseigner la danse; la magie passait par les corps. Tout ce temps en parallèle je créais aussi avec du textile, je confectionnais les costumes des élèves avec ce que j’avais sous la main.
Dans l’univers tout se transforme; j’ai changé ma façon de m’exprimer pour déployer mes ailes avec la couture. C’est à l’image de l’arbre qui transforme le co2 en oxygène et de la chenille qui se transforme en papillon que je recueille des tissus considérés en fin de vie pour les relier entre eux par un fil de passion. J’adore mettre ma créativité et la couture au service de la nature.
Annie a cousu nos housses de couettes, nos rideaux à partir de tissu recyclé et elle fait partie de l’inspiration du projet de la Fabrique!
Née dans le quartier Saint-Léonard à Montréal en 1961, je suis l’aînée d’une famille de trois enfants. J’ai grandi dans un environnement préconisant l’éducation, la culture, les arts et l’amour de la langue française. Issue d’une lignée d’enseignants, parents et grands-parents, j’ai suivi ce chemin. Diplômée en arts plastiques en 1980, bachelière en histoire de l’art en 1984, puis en pédagogie en 1986, j’ai poursuivi une carrière d’enseignante. J’ai mis au monde cinq merveilleux enfants et ai vécu à l’étranger, plus précisément en Allemagne, de 1993 à 1996.
Une fois mes oisillons sortis du nid familial, l’heure de la retraite sonne et, en 2019, je commence à offrir des ateliers créatifs qui seront mis sur pause lors de la pandémie. En 2022, je quitte la Rive-Sud de Montréal pour les Cantons de l’Est où j’ai trouvé un environnement et un espace propices à la création. Comme j’aime partager, j’anime à l’occasion des ateliers d’art au sein de ma communauté. Des commandes de tableaux personnalisés me sont demandées, souvent accompagnés d’un poème honorant la personne à qui s’adresse l’œuvre picturale. En offrant ce genre de projet créatif, j’avoue y ressentir une grande satisfaction.
Ma pratique artistique est nourrie par les enseignements philosophiques que m’insuffle le génie du monde naturel et ceux que je distille de l’intelligence sensible des êtres vivants.
L’aventure humaine est multidimensionnelle et forcément chaotique. J’explore ce chaos réductible et expansible à souhait et l’appréhende avec la géométrie du cercle et la peinture acrylique sur toile. J’étudie l’espace que nous habitons entre philosophie et matière, silence et expression, discipline et laisser-aller, dynamisme et réconfort, individuation et collectivisation. J’entrevois que tout coexiste avec le bon timing.
Aujourd’hui, je récupère et transforme les imprimés haute résolution de mes peintures acryliques sur toile. Je reprends ma trajectoire d’artiste, toujours avec un souci environnemental, et parce que mon imaginaire s’emporte, notamment quand je lui offre les mots TENIR BON. Achève ta propre forme, ne crains jamais de te perdre, deviens impeccable autant que tu le peux ! Note : Quand on me l’a demandé, j’ai initié des ateliers de créativité en toutes sortes de circonstances et à différents groupes d’âge ou d’intérêt. Sortir de la solitude de mon atelier pour rencontrer l’autre et réfléchir sur notre existence, sur l’extraordinaire fait d’être en vie malgré tout, fait partie d’une créativité que je chéris encore à ce jour.
Tout a commencé en 2021, alors que je partais pendant des heures à photographier toutes sortes de textures, de couleurs et de formes sur des mousses végétales, des champignons, des feuilles, des insectes, des fleurs et tout ce qui pouvait m’entourer. Le soir, je donnais rendez-vous à ma famille pour partager et admirer la beauté des photos de la nature à travers mon regard.
C’est ainsi qu’a fleuri en moi la passion de la proxiphotographie. Depuis ce temps, je travaille sur ce projet en étant toujours et encore plus inspirée par la Nature.
Depuis toujours touche-à-tout et créatif, ingénieux et entrepreneur, il a devancé son “projet de retraite”, l’ébénisterie, au détour d’un accident de travail - la vie l’a forcé à arrêter. Après avoir passé 20 ans à sillonner les routes de l’Amérique du Nord dans le domaine des
serres et de l’acier structural, il se dépose avec sa douce dans des projets de grandeur qui sentent bon. Vous l’aurez deviné, Stéphane Hébert est l’amoureux de Marie-Eve Lejour!
Stéphane et Marie-Eve ont collaboré depuis plus de dix ans à plusieurs projets liés à la Savonnerie (kiosques, boutiques, aménagements) et au Refuge, café de montagne. Ce sont eux les instigateurs de La Fabrique, hébergement, art et nature. En plus de faire tous les aménagements, Stéphane s’est retrouvé à fabriquer les lits... Vous pourriez même en commander un!
Il adore les documentaires et est curieux de tout ce qui concerne l’histoire, la civilisation et les mystères non résolus. Bien qu’il adore travailler le bois de jour et écouter des capsules d’ébénisterie de soir pour relaxer (il aime voir les autres travailler!), il a également la passion des voyages au chaud, et rêve de passer ses hivers dans le Sud. Qui sait, peut-être qu’un jour le projet de La Fabrique le lui permettra!
Amoureux et complices depuis maintenant 50 ans, le coeur plus jeune que jamais, Carmen et Gérald ont la passion du bois de grange depuis toujours, de la récupération et adorent mettre au monde de nouvelles créations à partir de matériaux qui ont de l’âme et une histoire.
Ce qui les passionne, c’est de créer du beau et de rencontrer les humains derrière les projets. Ils ont fait partie intégrante du projet de la Fabrique dès le départ, depuis un miroir acheté sur Marketplace (celui dans la chambre noire!) et c’est grâce à eux si nous sommes si bien meublés! Ils ont fait les tables de chevet, les commodes des deux plus grandes chambres, les miroirs, les supports à vêtements, le bahut de la machine à café, la bibliothèque, les petites tables d’appoint, le meuble de salle de bains.
Nous sommes très reconnaissants de les avoir rencontrés et nous sommes faits des amis! Parlez-leur de votre projet, et vous verrez les lumières dans leurs yeux!
Touche-à-tout, bricoleuse, gosseuse, grande rêveuse, Nicole ou Tico met de la magie partout où elle passe, du perlinpinpin! Elle adore tout ce qui est organique, les arbres, les champignons, les roches sont ses amis.
Que ce soit la couture, le crochet, le dessin ou la linogravure, aucun médium ne lui résiste. Elle trouve de la poésie dans toutes les occasions avec un amour débordant pour les costumes d’Halloween originaux, elle étonne ou détonne par sa créativité qui déborde largement le cadre. C’est une femme généreuse que Marie-Eve cherche à garder dans son écosystème, tant sa bonne humeur est contagieuse!
Autrefois boutiquière à Bromont, elle a collaboré avec la Savonnerie, et la voilà maintenant une des artisanes de la Fabrique. Notre petit doigt nous dit qu’elle n’a pas fini de nous étonner!
Marie-Eve Lejour est connue et reconnue comme fondatrice de la Savonnerie des Diligences, il y a près de 20 ans déjà. Formée en études françaises (UdeM 1998) et gestion des affaires (HEC), elle affirme que sa meilleure école, c’est son entreprise. On la dit inspirante, créative, novatrice, et profondément humaine. Après avoir mis la créativité au service de son entreprise pendant plusieurs années, elle a ensuite mis sa vision innovante au service de ses employées pour créer un mode de gestion axé sur les talents, le plein exercice du potentiel et même les grands rêves de vie.
Elle a transféré la Savonnerie des Diligences à Anne Bastide en mai 2024 après 18 ans aux commandes. Marie-Eve veut avoir plus d’impact et de rayonnement. Elle se met au service d’autres entrepreneurs en tant qu’accompagnatrice stratégique, un rôle qu’elle tient déjà de manière informelle depuis plusieurs années comme mentor auprès de diverses entreprises. Elle est reconnue dans le milieu de l’entrepreneuriat québécois comme une « créatrice de richesse » dans la collectivité, instigatrice de plusieurs initiatives de co-création, notamment les soirées Open mic et Open mic entrepreneurs, tout l’automne 2024, au QG entrepreneuriat de Sherbrooke. En décembre 2024, elle ouvre avec son conjoint La Fabrique, hébergement, art et culture, à même l’ancienne usine de la Savonnerie des Diligences.
©Copyright Lafabrique 2024
Site web réalisé par N6 Communication
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